Je rentre chez Patate. Un 45 tours de Princesse Erika est posé sur le comptoir. Il le passe, et chante “Trop de blabla, MMA …” et raconte que les droits de cette chanson vendus pour une publicité, font vivre la princesse. Elle le confirme chez Ardisson : “ça me permet de vivre sans me faire chier, […] 60 000 euros par an”
Ana m’a conseillé de (re)voir O Céu de Suely de Karim Anouiz. Quand Suely va boire et discuter avec ses copines à la station de service c’est le Bla bla bla d’Aviões do Forró qui passe. Une reprise de Torn de Nathalie Imbruglia en fait.
Não quero mais voltar atrás
Eu vou viver longe de ti
Por favor me deixa em paz
Pode parar… desse blá, blá, blá
Le chanteur de Salvador de Bahia, Gil Felix adapte lui le Tenement Yard de Jacob Miller (qui parlait des commérages subient par les rastas)
Too much su-su su-su su-su, too much watchie watchie you
devient en portugais
Eu não escuto ti, ti, ti, ti nem bla, bla, bla, bla, bla
Pas de volonté dans cet article de blablater, faire une théorie du Bla Bla, juste se dire que ça fait partie de ces mots internationaux… que l’on peut utilser au Brésil dans un reggae ou un forró ou encore dans une battle Hip Hop à Detroit, comme Eminem dans 8-Mile (à 32s )
Dans un reggae en Jamaïque avec le bla bla bla de Toots and The Maytals
Ou dans le jazz de Sarah Vaughan
Comme dans une chanson de Jilvictor
Ou encore se rappeler le Bla bla bla créole de Guy Al sur la mythique compilation Combines
A Haïti, c’est le chanteur/producteur J.Perry (qui a notamment signé l’hymne du carnaval de Port au Prince 2012) qui l’utilise aux cotés d’Admiral T
On va encore citer le Promesses Bla Bla de Tiken Jah Fakoly
et j’imagine bien d’autre … donc pour conclure profitions d’une compilation d’extraits film sur youtube
bla bla bla bla bla bla bla bla
